Créer un site internet

Infos CFDT

Les Dernieres Infos Cfdt

"Nicolas Sarkozy cherche à ébranler les corps intermédiaires"

 Dans une tribune de parue dans Le Point du 23 février 2012, François Chérèque répond aux différentes attaques contre les organisations syndicales de ces derniers jours.

 

 

Agresser la démocratie sociale, faire insulte à ses représentants, n’est pas digne du débat républicain que méritent nos concitoyens. Deux événements récents sont curieusement concomitants et je me dois de les dénoncer.

D’abord la diffusion illégale du contestable rapport d’enquête parlementaire sur le financement des organisations syndicales, dit « rapport Perruchot », et son instrumentalisation.

Et le même jour, les propos provocateurs du candidat de l’UMP, Nicolas Sarkozy, lors de son meeting du 16 février à Annecy, sur les « élites politiques, économiques, administratives et syndicales », réduites à des castes, qui ne sauraient produire que des « compromis boiteux ». Une attaque rééditée depuis.

Le rapport Perruchot jette l’opprobre sur les organisations syndicales. A le lire, elles seraient dirigées par une élite déconnectée de la réalité. Au mieux des profiteurs. Au pire des corrompus.

Qu’importe qu’une organisation comme la CFDT publie chaque année ses comptes depuis douze ans, comptes qui sont consolidés et certifiés depuis l’exercice 2009.

Qu’importe que nous ayons obtenu, par la négociation transposée en loi en 2008, d’étendre cette transparence à tout le mouvement syndical et patronal : les comptes certifiés des syndicats sont maintenant publiés au Journal officiel.

Qu’importe que le chiffre de 4 milliards d’euros de dépenses annuelles d’activités syndicales, livré en pâture dans la presse, ne sorte de nulle part. Il comprend même pour l’essentiel, dit le « vrai-faux » rapport, la valorisation des heures de délégation des représentants des personnels dans les entreprises et les administrations.

Odieuse confusion ! Les députés auteurs de ce rapport accepteraient-ils que l’on compte leurs indemnités d’élus dans le financement de leur parti politique ? C’est pourtant bien de cela qu’il s’agit. Et il s’agit d’un jeu dangereux, que de s’attaquer aux moyens mis à disposition des représentants élus des travailleurs. Car au-delà, c’est la démocratie représentative qui est attaquée par ricochet et marquée du sceau de la suspicion.

Odieux soupçons, quand un journal télévisé de 20 h s’ouvre sur des images de l’immeuble de la CFDT et parle d’un « trésor » de 300 millions d’euros. Alors qu’il est normal qu’une organisation syndicale âgée d’un siècle et forte de 800 000 adhérents, ait pu se constituer un patrimoine qui est également son outil de travail ! Quant à notre caisse de grève, comme le font la quasi-totalité des syndicats en Europe, elle est le fruit d’un engagement à l’égard de nos adhérents et d’une demande de leur part. Ils en sont les seuls contributeurs et les seuls bénéficiaires.

Mais qu’importe tout cela pour Nicolas Sarkozy qui fustige les prétendues « élites », et parmi elles les « élites syndicales », dans ses propos d’entrée en campagne. Dans le même temps, François Fillon y fait écho en signifiant à un journaliste qui l’interview qu’il fait lui aussi partie d’une élite médiatique. Le candidat et ses soutiens ont fait un choix : celui de s’attaquer aux corps intermédiaires – syndicats, médias, associations… - et donc à l’organisation même de notre République et de la démocratie.

Les immigrés, les étrangers, les assistés… et maintenant les « élites », syndicales, médiatiques ou autres… La majorité et son gouvernement se sont, au fil des ans, successivement attaqué à différentes catégories. Son candidat cherche maintenant à ébranler les corps intermédiaires pour instaurer un régime « idéal » débarrassé de contre-pouvoirs, régi par une démocratie directe où le peuple est conduit à plébisciter un président à partir de questions simplistes. Tout cela rappelle tristement les années 1930, ou certains régimes autoritaires passés ou actuels. Je le dis haut et fort : il y a danger !

Au moment où la France et l’Europe traversent une période difficile, où des décisions douloureuses devront être prises, la seule façon de préparer l’avenir est de rassembler, et non de monter les citoyens les uns contre les autres, ni de proférer des menaces dangereuses pour la cohésion sociale. Les pays qui s’en sortent le mieux dans la période, sont justement ceux qui respectent les organisations syndicales, et leur accordent toute leur place dans le redressement économique. Comme eux, il faut que la France construise un pacte social. Loin des tentatives de déstabilisation de ces derniers jours, qui visent à faire, dans un but électoral, des organisations syndicales les nouveaux boucs-émissaires.

François Chérèque

 

m2297178766548813664.jpgDans une déclaration commune, datée du 9 février 2012, les organisations CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa, appellent les salariés à se mobiliser dans le cadre de l'appel de la CES, le 29 février en faveur "d'une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale".

En Europe, le chômage frappe un grand nombre de salariés, particulièrement les jeunes et les femmes. De très nombreux salariés voient leur pouvoir d’achat fortement amputé. Les inégalités se creusent.

En France, la situation de l’emploi continue de se dégrader, l’augmentation de la TVA ne fera qu’aggraver les inégalités.

Face à ces situations économiques et sociales qui se dégradent et avec le durcissement de l’austérité comme seule réponse de la part des dirigeants européens, la Confédération européenne des syndicats (CES) appelle à une journée d’action européenne le 29 février, à la veille du Conseil européen. Dans ce cadre, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa se mobiliseront partout en France pour que le travail et la justice sociale soient au centre des priorités politiques.

Les mesures d’austérité ne sont pas la réponse à la crise, au contraire, elles produisent d’énormes dégâts sociaux. On ne peut pas continuer à imposer des mesures qui ne marchent pas, qui enfoncent les pays dans la crise et appauvrissent de plus en plus de salariés, chômeurs et retraités.

Le projet de traité,  élaboré sans véritable débat démocratique, qui sera à l’ordre du jour du Sommet européen de mars 2012 renforcerait l’austérité. Son principal objectif est de réduire au maximum les déficits publics quels qu’en soient les impacts sociaux. Il ne relancerait pas  la croissance et ne résoudrait pas la crise de la dette souveraine.

Le besoin de gouvernance économique est utilisé dans beaucoup de pays pour justifier la mise en cause des systèmes de relations sociales et de négociations collectives, pour imposer une pression à la baisse sur les salaires, pour affaiblir la protection sociale, le droit de grève et privatiser les services publics.

Parce qu’il est contraire à l’Europe sociale que nous voulons, avec la CES, nous nous opposons à ce projet de traité. Nous avons besoin d’une nouvelle politique monétaire économique et sociale dans le cadre d’une gouvernance économique forte de la zone euro qui donne priorité aux politiques en faveur de la création d’emplois de qualité.

Pour une Europe sociale fondée sur la solidarité, la justice et la cohésion sociale, les organisations syndicales CGT, FSU, Solidaires, Unsa s’engagent dans cette mobilisation en y impliquant largement tous les salariés, partout dans les entreprises et les administrations. Elles appellent à faire du 29 février une puissante journée d’actions passant notamment par des rassemblements et des manifestations  interprofessionnelles.

(NB : La CFDT décidera lors de son Conseil national des 14 et 15 février les modalités de son engagement dans cette mobilisation.)

Montreuil, le 9 février 2012

 


m8173198631415859380.jpgInterviewé par Libération, le 31 janvier 2012, Marcel Grignard réagit aux annonces du président de la République en refusant que la compétitivité se fasse au détriment du droit du travail.
Que pense la CFDT de ces accords de compétitivité ?

L'idée qu'il faut rechercher dans l'entreprise, et par le dialogue, le meilleur moyen de préserver l'emploi, n'est pas quelque chose que nous rejetons. A condition, cependant, de ne pas aborder le thème de la compétitivité par la seule question du coût du travail. L'objectif du gouvernement, qui est que l'accord collectif s'impose au contrat individuel de travail peut même conduire à renforcer le dialogue social et à préserver l'avenir des salariés. Mais laisser deux mois seulement aux partenaires sociaux pour négocier, au niveau national, le cadre juridique dans lequel pourraient se nouer ces accords d'entreprise me paraît extrêmement court. Ce n'est pas un texte qui se discute sur un coin de table.
Il s'agit néanmoins de demander des sacrifices aux salariés...
La CFDT n'aborde pas la question de la compétitivité des entreprises par le niveau de sacrifices que les salariés devraient accepter… Ce n'est pas notre façon de voir les choses ! Reste que quand une entreprise connaît des baisses d’activités, ce sont généralement les salariés en CDD, en intérim ou encore ceux des sous-traitants qui en font les frais, et ce de façon très brutale.

Tout est donc possible pour sauver une entreprise ?

Non, il y a évidemment des bornes à ne pas franchir. D'une manière générale, ces accords ne doivent pas permettre une remise en cause de la loi ou des garanties interprofessionnelles jugées incontournables. Il faudra regarder de façon attentive ce qui est acceptable ou non pour les salariés, d'autant que ces accords s'imposeront aux contrats individuels de travail. Travailler deux heures de plus dans la semaine ou devoir venir un jour de plus, par exemple, ce n'est pas la même chose. Il faudra poser des gardes fous pour que cela ne nuise pas à la vie des salariés.

Ces accords seront possibles dans n'importe quelle entreprise ?


La vraie question tient à la qualité des informations sur la situation économique et à la sincérité des engagements sur l’emploi. De tels accords supposent un très bon niveau de dialogue social, une transparence sur la gestion et une relation forte entre les syndicats et les salariés.
Des heures supplémentaires de 2007 aux accords d'entreprises pour travailler moins de 2012, le retournement est spectaculaire.
Certes, mais il faut aussi reconnaître que depuis la crise économique, on a changé de monde. Il y a par contre un véritable non sens à réclamer, d’un côté, des accords de compétitivité qui sous-tendent des efforts de la part des salariés, et de maintenir, de l’autre côté, le dispositif des heures supplémentaires défiscalisées qui poussent à travailler plus. Il faut que le gouvernement choisisse. On ne peut pas maintenir les deux dispositifs à la fois.

La décision sur la TVA sociale vous paraît-elle utile ?


C'est une fausse solution à un vrai problème de compétitivité. Car cette augmentation de la TVA va toucher, via la hausse des prix, l'ensemble des salariés, et de façon proportionnellement plus importante, les plus modestes. Et ce, sans pour autant faire baisser suffisamment le coût du travail pour rendre plus compétitives les entreprises françaises. Par ailleurs, si chaque pays européen agit ainsi, la mesure n'aura servi à rien. Elle se résumera à un simple coup d'épée dans l'eau.

m6789514748907130343.jpgLa CFDT a jugé « dangereuses pour la croissance et injustes pour les salariés » les annonces présidentielles du 29 janvier.
Des mesures du «troisième type». Comment qualifier autrement les annonces de Nicolas Sarkozy, à 84 jours du premier tour de l’élection présidentielle, au sujet de réformes dont la plupart n’entreront en vigueur qu’après l’échéance ? Censées favoriser l’emploi et la compétitivité, les mesures présentées lors de l’allocution télévisée du 29 janvier sont «inefficaces, précipitées et injustes», a regretté la CFDT. 

Dangereuse pour la croissance
Injuste et «dangereuse pour la croissance», la «TVA sociale», terme aujourd’hui récusé par Nicolas Sarkozy. Il n’en a pas moins annoncé une hausse du taux normal de TVA de 19,6% à 21,2%, à compter du 1er octobre 2012. Cette mesure vise à compenser les 13 milliards d’euros d’exonération de cotisations patronales «famille», totale jusqu’à 2,1 Smic puis dégressive jusqu’à 2,4 Smic. À cela s’ajoute une hausse de la CSG de deux points «sur les revenus financiers». La CFDT voit dans cette hausse de la TVA un choix « injuste pour les salariés et dangereux pour la croissance », qui détériore le pouvoir d’achat des salariés, en particulier les plus modestes, sans aucune garantie sur le gain de compétitivité promis.

Précipitation vs. dialogue social
Précipitée, la contrainte imposée aux partenaires sociaux de négocier les accords compétitivité-emploi «dans les deux mois qui viennent». Avec la menace que le Parlement légifère sur un dispositif transitoire en cas de «blocages». Pour la CFDT, il importe de laisser le temps aux organisations syndicales et au patronat de «négocier sans précipitation» de tels dispositifs. Plus fondamentalement, elle estime que «la compétitivité ne peut se réduire à une approche uniquement du temps et du coût du travail, sans protection pour les salariés». Si ces accords doivent permettre de «trouver de meilleurs compromis économiques et sociaux pour l'entreprise et pour l'emploi», il n’est pas question de déroger à «la loi et [aux] garanties minimales que l'on doit offrir aux salariés». 

Manque de constance
Précipité aussi, le relèvement à 5% du taux d’alternants dans les entreprises de plus de 250 salariés et du doublement des sanctions en cas de non-respect de l’objectif. Cette annonce intervient à peine six mois après le relèvement de ce taux de 3 à 4% – à la demande des partenaires sociaux. Pour la CFDT, «ces annonces illustrent un manque de constance dans l’objectif poursuivi» alors que «les 4 % sont déjà loin d’être atteints, notamment dans les fonctions publiques, pour lesquelles la CFDT réclame un engagement dans le développement de l’alternance». 
Quant à l’augmentation de 30% du coefficient d’occupation des sols (Cos) – et plus largement de tous les éléments du droit à construire (hauteur de bâtiment, taille de parcelle, etc.), la CFDT estime que la mesure «ne résoudra pas véritablement la pénurie de logements et ne jugulera pas la hausse des loyers», souhaitant que celle-ci soit encadrée. À ce catalogue de réformes de dernière minute s’ajoute la création d’une banque de l’industrie, dès février 2012, et l’instauration d’une taxe sur les transactions financières, «applicable au mois d’août». Autant de réponses non convaincantes, juge la CFDT, faute d’être «construi[tes] par le dialogue social, dans un souci de justice sociale».
 
 
 
 
 
 
 
Mise à jour le 04/05/2010
- accueil
03/05/2010
03/05/2010

"On nous impose un calendrier trop serré sur les retraites pour des raisons de stratégie politique"

Au lendemain du 1er Mai, François Chérèque était l'invité sur C Politique sur France 5. L'occasion de revenir notamment sur la réforme des retraites.
Mise à jour le 28/04/2010
- Accueil
27/04/2010

Pour un grand 1er Mai unitaire, tous mobilisés

L'intersyndicale CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa, appelle les salariés à une forte mobilisation le 1er Mai.
Retrouvez la déclaration du 26 avril 2010.
Le 1er mai dans le monde entier, les salariés manifesteront pour un monde plus juste et pour un travail décent.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salarié(e)s du privé et du public, les retraités, les jeunes et les privés d’emploi, à réussir un grand 1er mai en manifestant nombreux pour exiger : la priorité à l’emploi, l’amélioration des salaires et du pouvoir d’achat, des garanties pour l’avenir des retraites.
Elles ont fait connaître leurs exigences en rédigeant « une interpellation commune en vue du Sommet social ». Ce sont leurs axes revendicatifs communs portés par l’intersyndicale depuis 16 mois.
En étant tous mobilisés le 1er mai prochain, nous donnons du poids à ces revendications sur l’emploi et le pouvoir d’achat avant le prochain Sommet social et nous nous opposons à un passage en force gouvernemental qui semble se dessiner sur le dossier des retraites.
Sur ce dossier, nos organisations ont convenu de poursuivre la réflexion pour des propositions en matière de financement de nos systèmes de retraite.
Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA décident de poursuivre leur démarche unitaire et leur mobilisation sur ces revendications pour interpeller les pouvoirs publics et le patronat. Ces mobilisations doivent s’inscrire dans la durée.
C’est pourquoi, elles décident de se retrouver le 6 mai 2010.
© CFDT (mis en ligne le 27 avril 2010)
25/04/2010

"Si on fait une petite réforme, on punit uniquement les gens sur les durées de cotisation ou l’âge"

Invité du "Grand rendez-vous" sur Europe 1, le 25 avril 2010, François Chérèque est revenu sur les sujets d'actualité, notamment la réforme des retraites.
© CFDT (mis en ligne le 25 avril 2010)
Mise à jour le 26/03/2010
- agenda
- photos
- Page d'accueil
- suppressions des anciens message dans le forum
26/03/2010

15 000 manifestants dans la région

A Lille, la manifestation régionale (voir la video) a rassemblé pas loin de 10 000 personnes à l'appel de la CGT, CFDT, FSU, UNSA et Solidaires. D'autres manifestations ont eu lieu à Dunkerque, Boulogne, Calais, Valenciennes et Béthune
Pari réussi. Emplopi, pouvoir d'achat, conditions de travail, retraites : les 5 organisations syndicales qui appellaient à manifester ont réussi leur pari de mobilisation. A Lille, comme ailleurs en France, les salariés ont répondu présent. Pourtant les organisateurs étaient inquiets : toutes les confédérations n'appellaient pas à la même mobilisation (FO défilait de son côté à Paris), d'autres n'appelaient à cette journée d'action. Et à 2 jours de la fin d'une période électorale politique, les medias n'avaient pas forcément fait monter la pression pour cette journée d'action. Mais c'était sans compter sur l'inquiétude et les situations d'emploi, de pouvoir d'achat et de "mal être" au travail des salariés, retraités et demandeurs d'emploi. Ils ont répondu présents fortement à cette journée, tout comme un certain nombre de lycéens en fin de manifestation.
Public et privé. A Lille, c'est plus de 8 000 manifestants qui se sont élancés de la Porte de Paris. Contrairement aux idées reçues, les salariés du privé et du public étaient à part égal dans le cortège des manifestants, notamment dans le cortège orange et très visible de la CFDT. Si on a vu beaucoup de salariés de la santé, des communaux, des collectivités territoriales, de la Défense Nationale (qui ont fait la "une" de la Voix du Nord), de la Police, de La Poste, des organismes de protection sociale... arborer leurs banderoles, on a vu tout autant de salariés d'entreprises privés comme ceux de la Vente Par Correspondance,  La Française de Mécanique, Renault Douai, Sea France, d'ENERSYS d'Arras...  et la liste est loin d'être complète. Sans compter des délégations importantes des retraités, inquiets pour leur pouvoir d'achat.
Ailleurs aussi. A Valenciennes ils étaient 2500, avec de nombreux représentants de la Métallurgie. A Boulogne, derrière de grands oriflammes à l'effigie de la CFDT de Boulogne-sur-Mer, ils étaient nombreux aussi de tous les secteurs : environ 1500. Tout autant à Calais. En même temps que celui de Lille, le cortège de Dunkerque prenait un caractère particulier avec la situation de Total : en tête du cortège, les salariés des associations d'Aides à Domicile montraient leur détermination à poursuivre leur action, face à leurs problèmes de réduction de financement et de dégradation du service rendu aux personnes âgées.
Avec une telle mobilisation, les syndicats - et particulièrement la CFDT -  ont montré qu'il était hors de question de passer sous silence les effets de la crise sur les habitants de notre région.
Mise à jour le 25/03/2010
- agenda 2010
- Compte rendu de réunion de CE
- Paritaire
Merci à tous pour vote mobilisation !!!!!!
19/03/2010

Emploi, Pouvoir d'achat, Respect des salariés dans leur travail : MANIFESTATION le 23 Mars

A 14h30 à Lille, salariés du public, du privé, retraités, demandeurs d'emplois sont appelés à rejoindre en masse la manif régionale
A l'appel des organisations syndicales régionales CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA, les salariés, retraités et demandeurs d'emplois seront présents dans la rue le 23 mars prochain pour manifester leur inquiétude sur l'emploi, le pouvoir d'achat, les conditions de travail et les retraites. Elles veulent mettre le patronat, les pouvoirs publics et le gouvernement face à leurs responsabilités dans la situation de crise que nous connaissons et dont nous ne sommes pas encore sortis.
Lors des manifestations et initiatives prises le matin dans les entreprises et administrations, les militants CFDT sont amenés à rappeler les principales revendications que nous portons autour de l'emploi, du pouvoir d'achat, du respect des salariés dans leur vie au travail.
Annoncée dès aujourd'hui par une affiche et un tract, la MANIFESTATION REGIONALE partira de Lille à 14h30 (Porte de Paris) selon le parcours habituel avec arrivée Place de la République.
Le cortège CFDT se trouvera en 4° position derrière la CGT, UNSA et Solidaires. Des bus CFDT partiront de toute la région pour transporter les manifestants.
AVEC VOS BANDEROLES
TOUS A LILLE LE MARDI 23 MARS A 14h30

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021